Le coin lecture : SHOT DOWN

SHOT DOWN: : The true story of pilot Howard Snyder and the crew of the Boeing Flying Fortress  B-17  Susan RuthBY STEVE SNYDER.

5 heures du matin, mardi 8 février 1944. Dans quelques minutes, 715 Forteresses volantes décollent  vers l’Allemagne pour une énième mission.
Objectif : Francfort et ses usines.
Le B-17 “Susan Ruth” fait partie de cette armada volante. Les raids des B-17 au dessus des territoires du Reich sont une cible de choix pour la Flak et l’aviation allemande qui doit coute que coute les intercepter. Les équipages de certains B-17 ne rentreront pas de mission…Le “Susan Ruth” ne rentrera pas, fortement endommagé par l’attaque de deux Focke-Wulf 190, le pilote Howard Snyder donne l’ordre d’évacuer l’appareil au dessus de la Belgique, Howard sautera en dernier…Mais l’histoire ne s’arrête pas la !

Boeing B-17G 42-31499 « Susan Ruth »306th Bomb Group 369th Bomb Squadron

Une incroyable histoire vraie, écrite par le fils du pilote Steve Snyder dont voici une interview :

 

Le partage c'est la liberté

Le coin lecture : dans l’honneur et par la victoire


“Le 30 juin 1944, le général de Gaulle m’a introduit dans l’Ordre de la Libération. Soixante-dix-sept ans plus tard, étant le dernier à pouvoir porter la croix qui en est l’emblème, je sens sur mes épaules le poids de l’engagement sacré de mes Compagnons. À tous mes compatriotes, et en particulier à ceux des générations pour qui cette époque peut désormais sembler bien lointaine, je veux rappeler que chez chacun d’entre nous le devoir l’emporta sur la recherche de tout intérêt personnel. Nous avions été élevés avec l’idée qu’être français conférait des libertés, enviées par beaucoup de peuples, mais aussi et avant tout des obligations. Cela peut paraître de la simple rhétorique jusqu’au jour où des circonstances exceptionnelles viennent bouleverser les habitudes et contraindre à faire des choix. Ce fut le cas en 1940 quand notre pays s’effondra en quelques semaines. Pour les Compagnons, servir la France s’imposait comme une évidence, une mission impérieuse à accepter sans discuter. D’ailleurs, la plupart de ceux qui gagnèrent l’Angleterre ou rallièrent la France libre depuis des territoires éloignés eurent la conviction que jamais ils ne reverraient leur famille, leurs amis, leur pays, Au soir de ma longue vie, je suis convaincu que tous savaient que leur engagement ne s’arrêterait pas avec la guerre, C’est dans cet esprit que le général de Gaulle créa l’Ordre de la Libération.”

Hubert Germain, dernier Compagnon de la Libération.

Extrait de la préface du livre :
Dans L’honneur et par la victoire
Jean-Christophe Notin.
Editions Calmann-Lévy.

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Le coin lecture : Infographie de la seconde guerre mondiale

Infographie de la seconde guerre mondiale – Édition Perrin – Dirigé par Jean Lopez.

Un ouvrage qui s’articule sur de l’infographie moderne particulièrement efficace pour rapidement comprendre et assimiler les données, les chiffres essentiels du dernier conflit mondial.

J’insiste sur l’efficacité de cet ouvrage, dans un texte les chiffres sont souvent enfouis et pas forcément comparables facilement avec d’autres valeurs, mais ici c’est totalement l’inverse, la pertinence des chiffres comparés sous forme de graphiques et autres histogrammes est flagrante.

Ce livre est une très bonne idée, à posséder dans sa bibliothèque.

Infographie de la seconde guerre mondiale

 

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Le coin lecture : Les généraux allemands parlent

Rien n’est plus important pour préparer l’écriture de l’histoire d’un grand conflit que d’amasser des témoignages du camp d’en face, car contempler un conflit “de son propre côté de la colline” risque fort de produire un récit qui sera non seulement distordu, mais incomplet.
Les généraux allemands parlent

Basil H. liddell Hart

Les généraux allemands parlent
Les généraux allemands parlent

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Camp de Drancy 1942, plaque tournante de la déportation juive en France

Marcelle Christophe y était à cette époque avec sa fille Francine.

« Aux heures autorisées, Francine s’amusait dans la cour avec d’autres gosses. Un matin, elle remonta dans la chambrée, secouée de sanglots. « Maman ! regarde par la fenêtre ! Tout ce groupe d’enfants ! Les plus jeunes ont deux ou trois ans, les plus vieux une dizaine. Ils n’ont plus de papa et de maman. Vont-ils, eux aussi, partir pour Pitchipoï ? »

C’est ainsi que les enfants de Drancy appelaient ce lieu étrange et inquiétant qu’on ne savait pas encore être l’enfer…

(La France  torturé de Gérard Bouaziz.)

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