Ami, si tu tombes, un ami sort de l’ombre à ta place…

🕵🏼 Depuis le printemps 1943, les services allemands sont sur la piste des cadres de l’Armée secrète (AS)…

🔎 Une enquête qui va les mener rapidement au sommet de l’organigramme de l’armée des ombres.

🚃 Le 9 juin 1943, au métro La Muette à Paris, le général Delestraint, chef de l’AS, et Joseph Gastaldo, chef d’état-major adjoint et responsable du 2 Bureau, sont arrêtés.

🗓 Douze jours plus tard, à Caluire, dans la maison du docteur Dugoujon, en même temps que Jean Moulin (REX), c’est la plus grande partie de l’état-major de l’AS qui tombe : Henri Aubry (chef d’état-major), André Lassagne (adjoint de Gastaldo), le colonel Albert Lacaze, le colonel Émile Schwartzfeld (pressenti pour succéder au
général Delestraint), Bruno Larat (responsable du Centre des opérations de parachutages et d’atterrissages), Raymond Aubrac (responsable militaire de Libération-Sud) et René Hardy.

📋 Un télégramme de Claude Bouchinet-Serreulles (Sophie) transmis au BCRA à Londres rend compte de l’ampleur de la prise opérée par la Sipo-SD – la police allemande – et l’Abwehr – les services de contre-espionnage : « AS SUD provisoirement décapitée »…

🔥L’Armée secrète est décapitée peut-être, mais l’Armée secrète ne sera jamais vaincue, son feu sacré brûle encore !

🎙🎶 Comme le chante si bien Germaine Sablon dans la chanson “Le Chant des partisans” quelques mois avant cette arrestation : ” Ami, si tu tombes, un ami sort de l’ombre à ta place…”

(Source : MRN/Musée de la Résistance Nationale)

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