Dans le message personnel diffusé sur la BBC, les sanglots bercent, alors que pour Verlaine ils blessent… En effet, le texte utilisé ne faisait pas référence (directe) aux vers de Paul Verlaine, mais aux paroles de la chanson, très populaire à l’époque, de Charles Trenet inspirée bien évidemment du poème de Verlaine mais avec quelques divergences :
Trenet : Les sanglots longs des violons de l’automne Bercent mon coeur d’une langueur monotone. Tout suffocant et blême quand sonne l’heure Je me souviens des jours anciens et je pleure Et je m’en vais au vent mauvais qui m’emporte De ci , de là, pareil à la feuille morte.
Verlaine: Les sanglots longs des violons de l’automne Blessent mon coeur d’une langueur monotone. Tout suffocant et blême quand sonne l’heure Je me souviens des jours anciens et je pleure Et je m’en vais au vent mauvais qui m’emporte De çà , de là, pareil à la feuille morte.
Source : doctsf.com
Chanson de Charles Trenet :