Mardi 6 juin 44

Malgré leur surprise, les Allemands ont réagi très rapidement au débarquement et les combats ont été d’une extrême âpreté.

L’opération s’est déroulée en quatre phases :

– Le lâchage de 18 000 parachutistes le 5 juin à la tombée de la nuit, avant que la lune ne se lève, aux deux extrémités de la zone prévue pour le
débarquement : autour de Sainte-Mère-Église et de Bénouville (Pegasus
Bridge).

– Au milieu de la nuit, la lune s’étant levée, les bombardements aériens des
défenses côtières allemandes (2 500 bombardiers) déversent 8 000 tonnes
d’explosifs.

– L’arrivée de 137 navires de guerre à 15 km des côtes, au lever du jour, vers
4 h 30 ; duel d’artillerie entre les deux camps.

– Le débarquement des hommes, rassemblés sur 4 000 bateaux, donnent
l’assaut aux cinq plages désignées en fonction de l’heure de la marée : les
Américains à Omaha et Utah à partir de 6 h 30, les Britanniques à Gold à partir de 7 h 25, les Britanniques et les 177 Français du commando Kieffer à Sword à partir de 7 h 30, et enfin les Canadiens à Juno à partir de 7 h 55. Même scénario en vagues successives sur toutes les plages : la première vague débarque les fantassins, les chars démineurs et les bulldozers, la seconde amène des renforts et des unités du Génie, les vagues suivantes voient arriver les unités d’artillerie et les véhicules.

(Source : Galilée : Les sanglots longs des violons © CNDP 1999)

Le coin lecture : Mes oiseaux de feux

Je suis d’avis de m’intéresser aussi bien aux récits du « camp des vainqueurs « que ceux des vaincus, en effet derrière une cause, une doctrine, un ordre, il y a des Hommes qui se heurtent aux horreurs de la guerre… Pour avoir une idée globale d’un conflit il faut en étudier les différentes parties. Cependant, Le recul est indispensable pour ne pas tomber dans le piège des interprétations, confusions, fausses idées de ses auteurs. Cela reste un fabuleux voyage historique ! Bonne lecture à vous.

Aujourd’hui, nous allons nous intéresser à ce jeune belge, Charles Demoulin, et à ses oiseaux de feux !
Son livre autobiographique raconte son choix d’engagement dans l’aviation alliée malgré d’innombrables difficultés, il les surmontera toutes !
Pilote de Typhoon, abattu six fois par la Flak, une épopée particulièrement incroyable dans une Europe enflammée par la guerre totale. Au même titre que Clostermann ou Galland, Demoulin est à lire sans le moindre doute !

Comme extrait, la première page de son livre, il n’y a rien à écrire de plus :

« Aussi longtemps que l’humanité trouvera des êtres d’exception, volontaires et chevaleresques pour défendre la liberté, au prix du sacrifice ultime, le monde gardera un certain espoir de lendemains qui chantent. »

Charles Demoulin

 

Bienvenue

Bienvenue sur cette page qui aborde modestement « tout » ce qui concerne la seconde guerre mondiale, avec bien évidement une partie importante pour l’opération Overlord. Cette opération n’a pas seulement comme objectif l’établissement d’un front ouest avec l’enfoncement du mur de l’Atlantique mais comme ultime but est la destruction du régime Nazi !

Il me fallait un « quartier général » pour pouvoir évoquer ce vaste sujet ! Le nom du SHAEF semble donc parfaitement y correspondre…

Activité créative du moment : Repeindre une coque originale de M42 avec un camouflage 3 tons « Normandie »

Apres « le bidouillage » du Z-42 espagnol, j’avais envie de refaire une vieille coque originale de casque allemand…
L’idée n’est surtout pas de refaire un casque dans son jus et sacrifié son authenticité, mais bien de refaire un casque qui ne vaut pas grand-chose et qui ne ressemble plus à grand-chose non plus.
Il faut donc trouver une coque originale et potable avec un prix acceptable, en effet une copie de casque allemand neuf ne va pas chercher loin niveau tarif, une cinquantaine d’euros.
Etant en Normandie lors des commémorations du 74 ème anniversaire du débarquement, je me suis promené dans plusieurs bourses militaires. Bien évidement je n’ai rien acheté au regard des prix, mais cela permet d’avoir une idée du marché. Nous avons bien sur des casques à tous les prix, par exemple un casque à 200 euros n’a aucun intérêt dans mon projet mais un casque perforé par la rouille et déformé à 30 euros n’en a pas non plus ! Le seul intéressant était au prix de 90€ ce qui est toujours trop cher pour une coque à repeindre.
Deuxième option de recherche : Internet. Son problème principal est de ne pas pouvoir « toucher » le produit et les frais de port qui s’ajoutent…. Nous avons le Boncoin, sites de surplus, et eBay… La dernière option est intéressante car nous avons le principe des enchères !! Je me limite aux enchères en France (pour avoir les frais de port les plus bas bien sûr).
La recherche sur eBay : Quoi chercher ? « Casque allemand » « Casque allemand heer » « Casque allemand ww2 » « German helmet » « Casque M35 » « Casque M40 » « Casque M42 » etc…
Il y en a beaucoup à tous les prix… Et j’en remarque un particulièrement amusant, on trouve vraiment de tout, voyez par vous-même cette annonce où j’ai bien rigolé, bien lire la description ! Une modification de terrain véritable… Oui ok par les fermiers normands …
Revenons à nos moutons ! Les M35, M40 ne sont pas dans le budget, ou trop dégradés. Ça sera donc un M42…
Je trouve deux ou trois annonces dans mes prix qui finissent dans quelques jours, prix de départ 30 euros… Pour du M42, juste la coque ou avec un reste de coiffe. 30 euros bien évidement est le prix de départ, et son prix même quelques minutes avant la fin de l’enchère n’est pas significatif, en effet si vous ne le savez pas déjà sur eBay il faut enchérir au dernier moment, pas à la dernière minute, mais plutôt dans les dernières secondes pour coiffer tout le monde sur le fil !! Pour le premier casque avec le reste de coiffe il était déjà trop cher quelques minutes avant la fin de l’enchère j’ai donc jeté l’éponge. Concernant l’autre, j’ai réussi à l’avoir dans les dernières secondes à un peu plus de 60€ avec les frais de port, cela revient quasiment à 70€… C’est déjà un peu cher mais je n’ai rien d’autre comme frais puisque j’ai déjà la peinture !!
Voici l’état du casque à réception avec son marquage original (On est donc en présence d’une coque M42 du fabriquant hkp de taille 64 avec le numéro de lot 16462)
Marquage du fabriquant hkp
Première étape : il n’y a plus de peinture, on va juste retirer la rouille et faire un décapage rapide à la paille de fer et papier de verre.
Deuxième étape : Application de la première couche sable sans excès pour que les défauts du casque ressortent, le but n’est pas d’en faire un casque neuf !
Première couche de « KHAKI TROPEN »
Peinture WH. Khaki Tropen

Troisième étape : application du marron “Mud Brown”

Peinture Mud Brown

Quatrième étape : Vert feldgrau (je n’ai pas la teinte verte qui correspond à celles rencontrées sur les casques trois tons « Normandie » on fera donc avec le feldgrau…)

Peinture Feldgrau

Cinquième étape : Avant séchage, je raye aléatoirement la dernière couche de peinture pour créer quelques défauts.

Sixième étape : Application au pinceau d’une peinture acrylique diluée marron.

Environ 2 heures de travail !

 

Et voici enfin la suite après quelques mois de mise en attente !
Un morceau de grillage à poule, un fil de fer vieillit plusieurs jours dans du vinaigre blanc, et une couche de saturateur pour avoir une patine sympa.

Prochaine étape : la coiffe intérieure !

Le M42 est enfin terminé avec son intérieur et sa jugulaire.

Le coin lecture : Le soldat oublié

 

Je suis d’avis de m’intéresser aussi bien aux récits du « camp des vainqueurs « que ceux des vaincus, en effet derrière une cause, une doctrine, un ordre, il y a des Hommes qui se heurtent aux horreurs de la guerre… Pour avoir une idée globale d’un conflit il faut en étudier les différentes parties. Cependant, Le recul est indispensable pour ne pas tomber dans le piège des interprétations, confusions, fausses idées de ses auteurs. Cela reste un fabuleux voyage historique ! Bonne lecture à vous.
Aujourd’hui je vais vous parler du Soldat oublié aux éditions Robert Laffont. Le Soldat oublié est un récit autobiographique de Guy Sajer (de son vrai nom Guy Mouminoux).
En 1942 Guy a 17 ans, de père français et de mère allemande, il vit en Alsace et se retrouve en tant que malgré-nous enrôlé dans l’armée allemande, direction le front de l’est… Son récit est particulièrement intéressant. En effet avec ses mots à lui il nous raconte la vie, la mort des soldats au plus près des combats souvent dans un environnement nous laissant croire à la fin du monde. Un témoignage incontournable, à lire absolument !
Extrait page 373 : « Devant l’énorme ouragan, chaque fois que la fuite sera possible, nous la prendrons. Mais souvent elle ne l’est pas. Les héros sans gloire vont alors faire preuve d’une force supérieure à celle de l’assaillant. On ne combat plus pour Hitler, on ne combat plus pour le national-socialisme ni pour le troisième Reich, même plus la fiancée, la mère ou la famille, qui plient sous les villes ravagées par les bombes. On va se battre pour une chose honteuse mais tellement plus forte que toutes les doctrines ! On va se battre pour soi-même. Pour essayer de ne pas crever, malgré tout, dans un trou de boue ou de neige. Comme le rat acculé au fond d’une cave qui n’hésite plus à sauter à la figure de l’homme à la taille démesurément plus importante que lui. Foutus pour foutus, notre terreur va se transformer en une forteresse de désespoir contre laquelle l’idée du communisme des soldats rouges va avoir fort à faire.”
Le soldat oublié.
Guy Sajer « malgré nous » Gross Deutschland division.